Retours des gens qui pèsent sur l’opération Plein Pot sur les emballages 🏋️

Retours des gens qui pèsent sur l’opération Plein Pot sur les emballages 🏋️

Le 12 janvier dernier, nous lancions l’opération sur les emballages alimentaires avec une conférence de presse et un atelier citoyen (une scan party) à l’Académie du Climat (Paris). Cette initiative est appuyée par l’Agence de la transition écologique (l’ADEME).

Pour en savoir plus sur cette journée: 

Article Open Food Facts 

Article Reporterre 

Depuis, grâce à l’effort de nombreux contributeurs, nous avons atteint 1000+ produits pesés sur la base Open Food Facts ! 

Retours des participants 🏋️‍♀️ 🏋️

Nous avons pris contact avec certains des contributeurs les plus actifs de cette opération pour leur poser quelques questions sur leur participation. 

Comment avez-vous entendu parler de l’opération « Plein pot sur les emballages » d’Open Food Facts ?


Didier: J’ai dû recevoir un mail d’Open Food Facts. Mais j’avais commencé à contribuer avant le début de l’opération quand j’ai vu apparaître une rubrique supplémentaire dans les fiches que je remplissais.

Virginia: J’ai découvert Open Food Facts et l’opération « Plein pot sur les emballages » dans une newsletters de l’ADEME (Agence de transition écologique) dont je reçois les newsletters et qui annonçait le lancement d’une opération citoyenne de grande ampleur, ça m’a tout de suite enthousiasmé.

Paul: J’ai vu que des champs ont été rajoutés pour préciser le poids des éléments d’emballage et ai donc ajouté des infos sur les produits que j’achète. Autant je peux faire des corrections quand des gens mettent des noms de produit comprenant la marque et le poids d’un coup, ne mettent pas le poids mais une photo le montre, etc ou mettent une photo d’étiquette avec les ingrédients mais ne font pas d’OCR (reconnaissance optique de caractères, voir article) dessus (connaître les constituants est important, y a pas que la nutrition), pour les pesées (ai une balance à 0,1g), je ne peux m’occuper que de ce que j’ai sous la main (et un carton mis au réfrigérateur absorbe un peu d’humidité, il faut qu’il sèche).

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer ? 


Virginia: Cela fait plusieurs années que je fais attention aux déchets que ma consommation génère et ce projet me donne l’opportunité d’aller plus loin.

Je ne fais plus seulement attention à ce que j’achète et comment je le jette, je peux aussi contribuer au partage d’informations, à la sensibilisation et à l’amélioration du processus de traitement des déchets, donc agir en amont finalement !

Didier: Ma motivation vient du fait qu’avant de découvrir Open Food Facts je faisais déjà des tableaux comparatifs personnel à des fins diététique ou pour la problématique des additifs (je suis très ancien lecteur de Que choisir), et que je m’intéresse aussi beaucoup à l’écologie et donc la problématique emballage.

Xavier:  Je suis un contributeur à Open Food Facts depuis le début et les emballages et leur impression sont mon quotidien.

Avez-vous des conseils personnels pour contribuer efficacement ?


Arnaud : Dans la journée je rassemble les objets et chaque soir je pèse. Ce sont quelques produits par jour. Il faut de la régularité dans le procédé. Entrer le code barre et aller au bas de page prend le plus de temps. 

Didier: Je ne sais pas si l’info est sur le site mais je passe par Wikipedia pour convertir les codes numériques des symboles recyclage pour identifier les plastiques.

Virginia: Voici ma petite organisation personnelle, quand je rentre des courses je consulte les fiches des nouveaux produits avant de les ranger.

De cette manière je peux prendre une photo du produit non consommé si besoin, et le fait de noter les labels, les ingrédients, ça me rend consciente de ce que je vais consommer.

Une fois le produit consommé je n’ai plus qu’à le laver, le peser et ajouter les informations de l’emballage.

J’aime beaucoup ce petit rituel, d’abord ça m’a permis de comprendre comment les articles sont produits et commercialisés, et je me sens beaucoup plus responsable et maîtresse de ma consommation.

Petit à petit je suis en train de faire évoluer mes habitudes achats, j’ai été sidérée de me rendre compte que des produits que je pensais respectueux de l’environnement ne l’étaient en fait pas du tout, et j’ai beaucoup de satisfaction à trouver de nouveaux produits alternatifs qui correspondent mieux à mes valeurs.

Xavier: Oui, établir une routine systématique lors de la préparation des repas à la cuisine. On laisse les emballages de coté dans un sac et après le repas on pèse. Impliquer les enfants.

#AVosEmballages !

Comment pouvons-nous rendre le processus de contribution plus facile pour vous ? Quelque chose que vous trouvez difficile / des améliorations à apporter ? 


Didier: Le plus gros problème vient de la pesée, je n’ai qu’un pèse-lettres avec minimum d’1 g donc il m’arrive d’empiler 6 ou 8 opercules pour atteindre 1 g et faire une division.

Paul: Si on veut être très précis, ça doit être compliqué vu le nombre de lignes (matières et aussi formes (bocal, flacon, bouteille, pot c’est presque pareil. Une fois vide, c’est un pot (de confiture) ou bocal (ayant contenu de la confiture) ? La forme peut trancher. Ou les termes du Triman. Si y a 20, 30, + rubriques, on peut s’y perdre à tout dérouler. Peut-être (?) que le matériau pourrait créer la liste des ‘formes’, carton = rarement flacon, rarement bouteille, et un étui ou boite est rarement en verre. Si on clique « carton » on n’a ensuite dans la liste que les formes carton [par ex], mais plastique donnerait aussi les bouteilles, flacons, bocal. En verre on aurait ‘pas trop de formes’, en métal un certain nombre, en plastique, plus (très malléable (moulable à chaud), son utilité première : prendre toutes les formes).

J’ai vu du Reblochon trop moderne l’autre mardi matin, avec un QR-Code et pas de code barre. N’ayant pas de smartphone, je me suis dit que je ne pourrais pas mettre ses données sur le site Open Food Facts, et ne l’ai pas acheté… [je ne sais pas par quel biais on peut entrer une photo de code barre avec le nouveau site, quand on n’a qu’1 ordi, appareil photo (pro mais vieux) et (vieux) scanner].

Xavier: En dehors du bug sur l’unité de pesage au début (ne pas mentionner les grammes pour que l’info soit enregistrée), ras.

Virginia: Je me suis rendue compte que la démarche pouvait être un peu technique concernant les emballages, il y a beaucoup de différentes formes et matières d’emballages, parfois des codes comme pour les plastiques, un petit guide récapitulatif me serait très utile !

Bonne nouvelle ! 🤗
Suite aux retours d’Arnaud, Didier, Paul, Virginia et Xavier, nous avons amélioré l’app et le site Open Food Facts pour la saisie des informations d’emballage soit plus facile et rapide.

📋 Les listes déroulantes des formes et matières affichent maintenant en premier les formes et les matières les plus courantes pour la catégorie du produit. Pour un yaourt, on peut ainsi facilement ajouter un pot, un opercule et un étui.

🫙 Et un clic supplémentaire permet de spécifier si le pot est en plastique, verre ou carton.

5️⃣ Une prochaine version permettra également de saisir directement le code (numéro dans un triangle) qui indique le type de plastique.

Avant de jeter, avez-vous scanné? 

Rejoignez vous aussi l’opération en collectant les données emballages de vos produits du quotidien. 

Quelques ressources pour vous lancer : 

🤳🧃 Guide sur comment contribuer

🛒 🪩 Guide d’une scan party (atelier participatif)

🕵️🥫 Alex nous raconte le déroulement de son atelier

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